J’ai retrouvé Jen par hasard ( qui n’en est jamais vraiment un !) lors du Chouette Market de décembre ! Surprise de voir qu’elle était devenue maman d’un joli petit garçon blond tandis que moi je couvais en secret sur mon stand de Mère Noël développeuse d’amour !
Flashback, nous nous sommes rencontrées 3 ans plus tôt avant l’épisode du COVID sur La Rochelle, nous dansions ensemble le lundi soir auprès de Anne Journo l’atelier du corps, parfois en musique, souvent en silence. Avec nous il y avait Marguerite, une collectionneuse de sons farfelus qui nous proposait parfois ces bandes sonores pour laisser bercer nos corps au rythme des trousseaux de clés ou des bruits de pas enregistrés. Ce que j’adorais avec le travail de Anne, c’est qu’on n’était jamais en silence mais toujours habité par la vie du corps, un craquement de cheville sur le parquet, un soupir à 360°, et quelques rares fois des musiciens en live pour nous accompagner. Un vrai travail de laboratoire du mouvement. J’aimais beaucoup les passages de Jen, toujours poète, parfois mimé, il y avait pleins de messages que j’aimais lire dans sa matière à danser.
Je ne suis donc pas du tout surprise donc lorsqu’elle m’annonce qu’elle facilite désormais ces propres ateliers mêlant yin yoga, dessin, et approche dansé. J’ai envie qu’elle participe à mes Génies de ta com car je la sens en pleine phase de lancement d’activité et puis c’est une artiste invétérée ! On tombe d’accord, en parallèle, elle me propose de tester « âme sensible » j’irais par deux fois vivre ses ateliers hivernaux et très doux. Abritant mon renardeau, il a été très difficile de me mettre en mouvement, notamment les changements de niveaux comme les cours de Yoga sont rapidement devenus un supplice pour moi qui déroule mon tapis depuis environ 10 ans. C’est ainsi j’ai fait pause dans mes habitudes puisque tout mon corps fut chamboulé par de grandes vagues de nausées. Mais dans les beaux souvenirs il y a … t’avoir senti pour la première fois comme une légère oscillation, une colonne de bulle de Badoit sirop de violette un dimanche de fête. Parce que l’atelier de Jen m’a permis de m’installer en moi, alors je t’ai senti mon petit passager à à peine 4 mois. C’est un souvenir très tendre gravé en moi. Juste là, un soir opaque de février en lotus autour de 21H. Un instant éclair de bonheur .
Mais je m’égare à trop de sensiblerie, revenons au thème de l’atelier justement… il se destine aux êtres pluriels qui n’ont pas peur de pratiquer asanas, libération de la parole, jeux de pastels et danse libre à la fois ! Jen s’adapte parfaitement au petit noyau qu’elle attire, avec justesse et poésie, lumière tamisée et quelques sons pour nous accompagner selon les solstices, les fêtes à célébrer, les rites et passages de Dame nature et de nos cycles féminins. Ses ateliers se sont déroulés une fois par mois au Uma Yoga Shala de Laleu, un lieu où le soleil perce facilement dans les fenêtres comme dans l’âme de ses pratiquants.
Ces ateliers m’ont permis une approche créative et corporelle à la fois, j’ai aimé cette autorisation à prendre RDV avec soi le vendredi soir. Ils m’ont permis de suivre des propositions + slow et d’apprécier le yin yoga que je ressens comme un yoga très exigeant à soi quand on a peu l’habitude de le pratiquer. Jusqu’ici il était plus aisé pour moi d’enchaîner les Vinyasa Flow plutôt que de rester 5 min dans la même posture comme le pigeon pour la vivre, la respirer, l’ausculter, lui permettre de s’ouvrir dans le temps. J’ai aimé cette redécouverte. Jen est empreinte de douceur, son éloge de la lenteur est un chemin à suivre vers moins d’agitation mentale, moins de recherche de course folle dans ce monde tourbillon. C’est une vrai invitation à prendre soin de son alignement de sa respiration, de ses micro-mouvements, à cultiver une douce présence à soi. Selon l’énergie du groupe nous avons pu finir en feu follet effervescent comme presque silencieuse dans un profond recueillement où les mots nous manquent. Des choses s’expriment, d’autres s’impriment, j’ai aimé gardé des traces écrites comme un funambule de ma pensée qu’on aurait surpris sur un moment fil de la vie. Merci à cette lutine de proposer dans ces instants de l’éphémère, du flow, du beau…un vrai univers à suivre ! Ici déjà :https://www.instagram.com/madapolam.yoga/ , et sa facette d’artiste brodeuse juste là https://www.instagram.com/jenmoret.artiste/
PS : crédit photo, portrait de Jen Moret, par Vanessa Doucet, photographe lors de notre journée Génie de ta Com acte 2 chez Villa Nymphéa
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